Le Parc ANIMALIER D’AUVERGNE est l’un des 20 SITES EMBLEMATIQUES DE LA REGION AUVERGNE Rhône-Alpes

Comment sont choisies les nouvelles espèces ?

Notre premier critère est la menace qui pèse sur une espèce. Pour cela, nous nous appuyons sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN et nous priorisons les espèces classées Vulnérable, En Danger ou En Danger Critique d’Extinction.

Ensuite, nous regardons s’il existe un EEP (programme de reproduction européen) géré par l’EAZA pour l’espèce qui nous intéresse. En effet, certaines espèces menacées ne sont pas présentes en parc zoologique. D’autres sont si faiblement représentées que cela ne permettrait pas d’avoir pour ambition un projet de réintroduction pour cette espèce. En effet, la finalité principale d’un EEP est de conserver une population génétiquement saine pour créer une population de secours qui permettrait de réintroduire une espèce dans un milieu naturel compatible avec ses besoins.

Le troisième critère est, si nous créons un enclos de mixité avec plusieurs espèces, d’évaluer le potentiel éducatif/pédagogique d’une espèce et sa compatibilité avec les autres espèces forcément menacées présentes dans l’enclos. C’est le cas par exemple des paresseux qui ont rejoint dans un enclos des tatous et des tamarins pinchés à crête blanche, un petit primate d’Amérique du Sud, classé En Danger Critique d’Extinction. Le côté unique de la famille des paresseux en termes physiologique mais aussi comportemental en faisait une espèce extraordinaire à présenter avec les tamarins pinchés. De plus, la population de paresseux sauvages est en déclin, une raison de plus de l’héberger au Parc Animalier d’Auvergne.

Le saviez-vous ?

Tous les animaux qui arrivent et qui repartent du Parc ne sont JAMAIS achetés ou vendus. Il est interdit par l’EAZA d’acheter/vendre un individu d’une espèce en EEP. Au Parc Animalier d’Auvergne, 80% de nos espèces sont en EEP. Les animaux sont donc simplement donnés gracieusement d’un parc zoologique à un autre. Nous appliquons également cette règle pour les 20% de nos espèces qui ne sont pas en EEP. Nous considérons qu’un animal de faune sauvage ne doit avoir aucune valeur mercantile. C’est un cercle vertueux de naissances liés à l’expertise des parcs zoologiques qui nous permet de recevoir et d’envoyer de nouveaux individus.

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