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Dik Diks de Kirk

Carte d’identité :

Programme de reproduction européen (EEP)

Informations générales

Le dik-dik de Kirk est une espèce d’antilope naine vivant dans les broussailles de l’est et du sud-ouest de l’Afrique.

Il partage son territoire avec des zèbres et des koudous, une autre espèce d’antilope. Une aubaine pour lui puisque ces derniers vont entretenir la végétation et la maintenir à moins d’un mètre du sol. Ainsi, la petite antilope peut se nourrir sans trop de difficulté malgré sa petite taille.

Du fait de celle-ci, le dik-dik a des besoins métaboliques importants.

Pour emmagasiner suffisamment d’énergie, il doit se nourrir en conséquence. Il consomme proportionnellement à sa taille plus de nourriture qu’un hippopotame ! Il vit en petits groupes, et toutes les familles marquent leur territoire bien que ce soient les mâles qui le défendent. Les groupes sont généralement composés d’un couple, les jeunes étant écartés vers l’âge de 7 mois, soit par le père si c’est un mâle, soit par la mère si c’est une femelle.

Il vit en petits groupes,

et toutes les familles marquent leur territoire bien que ce soient les mâles qui le défendent. Les groupes sont généralement composés d’un couple, les jeunes étant écartés vers l’âge de 7 mois, soit par le père si c’est un mâle, soit par la mère si c’est une femelle.

« Kenneck, le mâle dik-dik est né en 2019 et partage l’enclos avec 3 femelles. 

Nous avons eu une naissance en 2023 !

Ils cohabitent avec nos
hippopotames pygmées !  »

Statut de menace selon la liste rouge UICN

  • Éteint
  • Éteint à l'état sauvage
  • En danger critique
  • En danger
  • Vulnérable
  • Quasi menacé
  • Préoccupation Mineure
  • Non concerné

Régime alimentaire

Végétarien

Mode de vie

Nocturne

Taille au garrot

30 à 40 cm

Poids

4 à 6,5 kg

Espérance de vie

16 ans

Conservation :

Les chasseurs n’apprécient pas la compagnie de cet animal puisque ce dernier avertit et fait fuir le gros gibier lorsqu’il sent un danger. Dans certaines régions, il est aussi largement chassé pour sa peau qui est utilisée dans la production de gants : il faut une peau de dik-dik pour faire un gant.

L’action de recherche la plus urgente est une évaluation approfondie du statut taxonomique des dik-diks afin d’estimer les différentes densités de population existant dans la nature. Il est possible qu’il existe des espèces distinctes, le statut de celles-ci devra alors être réévalué et des mesures de protection plus importantes pourront être prises.

Anecdote

Lorsqu’il se sent menacé, le dik-dik décolle en zigzagant dans une série de petits bonds et pousse des cris se rapprochant de « zik-zik » ou « dik-dik », d’où son nom.

LE SAVIEZ-VOUS : UN DRÔLE DE MUSEAU

Le dik-dik de Kirk est facilement reconnaissable à son museau très prononcé évoquant une petite trompe. C’est une adaptation pour gérer sa température corporelle : le sang veineux va se refroidir par évaporation de la membrane muqueuse dans la cavité nasale lors d’une respiration normale ou sous un stress thermique important dû à un halètement nasal.

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